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Depuis plus de 18 ans maintenant que je travaille dans le domaine des assurances. Longtemps au service à la clientèle pour une institution majeure, j'ai développée une passion pour ce travail. Je suis, depuis 6 ans, Conseillère en Sécurité Financière autonome. Je suis indépendante, donc de cette façon, élimine toute possibilité de conflit d'intérêt et me permet d'offrir des produits d'assurance-vie de qualité provenant de la pluparts des institutions financières, au meilleur prix sur le marché.

vendredi 20 mai 2011

Assurez nos parents !

Je partage avec vous l'histoire de Michel et son père.

Il y a près de 10 ans, lors d’une visite familiale chez mon père, ce dernier me disait « Garçon, as-tu déjà regardé s’il était plus rentable d’investir dans un REER que d’acheter une assurance-vie sur ma tête? » À ce moment, j’ai failli renverser ma coupe de vin qu’il venait de me servir en lui disant « Pardon » ?

Il croyait que la solidité financière des compagnies d’assurance-vie ne faisait pas de doute et que la table de mortalité était plus fiable que les marchés boursiers, le risque étant plus calculé.

Pourtant, mon père n’était qu’un simple travailleur de pâte et papier retraité. Il aimait investir dans les marchés boursiers, non pas qu’il était un fin renard, mais préférait les « blue chips », des titres surs, comme il les appelait. Il était heureux de réaliser ses objectifs, soit de faire mieux que le rendement d’un simple dépôt à terme garanti de l’institution financière du coin de la rue, recommandé souvent par la madame Gertrude Conseillère, avec son linge à vaisselle sur l’épaule. Gertrude passait son temps à lui dire « Faite attention, la bourse, ce n’est pas garanti ! », et mon père lui répondait « Avec vous, une seule chose est garantie, c’est que je resterai pauvre toute ma vie ! ».

Mon père me disait souvent, « Tu remarqueras avec le temps que lorsque tu as de l’argent, c’est parce que tu as fait attention à tes épargnes, que tu as été sérieux, que tu n’as pas écouté les émotifs à gauche et à droite et surtout, tu remarqueras que ce sont les conseillers financiers qui auront besoin de toi, mais toi, tu n’auras pas besoin d’eux ».

J’ai donc décidé d’entreprendre avec un sourire, l’idée de mon père.

J’ai d’abord regardé la bible des assureurs soit, la table de mortalité. Analysé la possibilité d’investir de façon mensuelle dans un REER à différents taux soit; pépère, réaliste et audacieux. Réaliste ? Mais qu’est-ce qui est réaliste ? 5% ? Les experts disent que oui, malgré que ce ne soit le % obtenu en dix ans des marchés. Qu’à cela ne tienne, j’ai opté pour ce taux médian. L’espérance de vie de mon père était environ de 12 ans. J’ai fait mon exemple sur 15ans. Donc, pendant 15 ans, ma cotisation mensuelle dans un REER versus payer une prime d’assurance-vie pendant la même période.

J’ai tenu compte du retour d’impôt annuellement, l’impact de l’impôt reporté à ma retraite, le produit du capital décès de l’assurance-vie n’étant pas imposable, mon âge, celle de mon père, ma capacité de payer la prime à chaque année puisque je ne suis pas obligé dans mon REER contrairement à l’assurance-vie. J’ai aussi pensé à l’éventualité que je décédais avant mon père? Réponse vite trouvé; ma conjointe, je n’avais qu’à la nommer propriétaire de police en substitut et elle qui continuerait à payer la police en se nommant bénéficiaire, bien entendu.

Devant ces résultats, j’ai décidé de parler à mon père et de regarder la possibilité de prendre une assurance-vie, lui étant assuré et moi propriétaire et bénéficiaire de la police.

Mon père a accepté d’emblée. Il a répondu aux exigences médicales de la compagnie d’assurance. Près d’un mois et demi après la demande, mon père avait été accepté standard, c’est-à-dire tel que demandé. Je lui ai tout de suite téléphoné et il me répondit « Garçon, je suis content pour deux raisons. À mon décès, tu auras une grande sécurité financière pour toi et tes proches et, tu viens de me confirmer que je suis en excellente santé car la compagnie m’a accepté à mon âge ! ». « Tu as raison père » ...

Me voilà parti à payer, mois après mois, ce contrat d’assurance-vie que j’avais placé en lieu sûr sachant que cette investissement serait pour la retraite. Il aurait été normal de continuer ma phrase en vous disant que je m’engageais à payer la prime pour des années et des années, mais ce ne fût pas le cas. Mon père est décédé d’un cancer généralisé après 27 mois de paiements. Il avait commencé un an après la souscription de la police à se plaindre d’un mal dans le bas du dos. Son médecin de famille lui suggéra une radiographie et découvrit des métastases qui se sont ensuite propagés. Aujourd’hui, je remercie mon père pour son opportunisme et son ouverture d’esprit. D’une simple parole un jour, il s’est assuré de me faire comprendre ceci : le calcul vaut le travail!

A toi papa, Merci !


Note : En lisant ce texte, vous comprenez que cela ne représente qu'une opinion personnelle, qui est à tout égard, aussi bien que la vôtre. Aucun commentaire dans cet article ne vise à établir une analyse, recommandation et/ou planification de retraite ou de décès. Le fait d’y faire allusion ne représente que pure interprétation.